On ne choisit pas sa famille, c'est une certitude : soit on l'aime, soit on fait avec. Pourtant je n'ai jamais eut de soucis avec la mienne. Bon d'accord, cela n'a jamais été tout rose mais vivre dans une ambiance agréable et entourer des siens aide toujours à l'épanouissement de soi même. Mais quand on vit dans une famille de mafieux, croyez moi les repas de famille c'est mythique ! Ah vous êtes jaloux et vous mourrez d'envie de connaître ce qui peut bien s'y passer de si exceptionnel. Et bien peut être qu'un jour, si vous êtes assez dingue, peut être qu'on vous invitera à participer à ce genre d’événement, si bien entendu vous n'avez guère peur de servir de plat de résistance. Mais passons ! La famille est comme vous l'avez compris : LA chose la plus importante à mes yeux. Certes mes parents ont souvent été absent, c'est normal quand on a un boulot et qu'on a des bouches à nourrir. Mais pas une seconde, je n'ai doutée de leur sentiment à mon égard. Au contraire, un brin trop protecteur. Autant vous dire que petite j'avais l'impression d'être une célébrité puisque j'étais toujours accompagnée d'un garde du corps. J'ai compris plus tard pourquoi. J'ai donc vécue de nombreuses années en Italie dans la douce ville de Venise, bien que j'ai visitée le pays de fond en large. Et à mes côtés durant quinze longues années, j'ai eut cet homme que je peux même qualifier de l'homme de ma vie : mon frère. Je me souviens encore de nos nombreuses disputes ou encore de nos chamailleries où aucun de nous ne pouvait gagner l'autre. Je ne compte plus le nombres de fois où j'ai pu le prendre dans mes bras et surtout le nombres de fois qu'il a été la pour moi. Peut être un dandinent trop protecteur, mais ça c'est de famille.

« Tilio Andrea Gieuseppe McCarto. » Ces quatre mots qui ne voulait rien dire de bon pour le jeune homme. Ma voix portait dans notre demeure familiale et pourtant cet homme n'avait pas daigner descendre l'escalier de marbre. Je monta donc les marches deux par deux me dirigeant vers la chambre de mon frère que j'ouvris au vol. Ce dernier était en compagnie de son meilleur ami, mais pas le temps de dire bonjour, j'avais affaire avec Tilio qu'il le veuille ou non. « Je constante encore une fois que tu connais par cœur mon nom ainsi que l'exactitude ordre de mes prénoms. Mais vu ta tête, tu n'es pas la pour une visite de courtoisie, en quoi puis-je t'aider ma chère Ty' ? Ceci dit, tu aurais donc oublier les bonnes manières ? » Oui, il avait ce don pour faire monter la sauce encore plus haut, comme s'il le faisait exprès et je savais que c'était le cas. « De frapper avant d'entrer ? Je ne savais pas que c'était une obligation. » Je fis machinalement marche arrière, frappant deux coups sur la porte déjà ouverte. « C'est mieux comme ça ? » Après tout, on m'avait bien éduquée, il fallait bien que je mette en avant cet aspect de ma personnalité. Tilio avait l'air désespérer si bien qu'il était parti dans un fou rire, avant de poser un bras autour de mes épaules et d'embrasser mon front. « Si tu n'existait pas, il faudrait réellement d'inventer petite sœur. » Je suis unique, mais ça ce n'est un secret pour personne. « Enfin non Tyliane, je voulais juste te montrer qu'on était pas seuls et que la moindre des choses étaient de dire bonjour aux personnes qui se trouvent dans la même pièce que nous. » Je compris enfin ce qu'il voulait dire, ce qui me fit sourire. « Ah salut Michelangelo ! » Dis-je en adressant mes paroles d'un signe de main. En temps normal on aurait échanger quelques mots, mais ce dernier avait l'air très amusé par la scène qui se déroulait devant ses yeux et dont il était témoin de nombreuses fois déjà. « Mais j'étais la pour toi, Tilio ! Tu diras à ta copine, que je ne suis pas ta coursière ! Je suis ta sœur, S-O-E-U-R ! Merci. » Alors que j'étais en train de quitter la pièce, Tilio m'attrapa par le poignet afin de m'empêcher d'aller plus loin. « Déjà tu m'apprends quelque chose, que je sache la seule femme dans ma vie c'est toi, alors je ne sais pas qui est cette nana mais sûrement encore une qui se fait des films. Et promis plus personne ne te rabaissera à ce stade. Mais ce que je sais Tyliane c'est que tu n'as rien de prévu cet après-midi, et non avant de dire quoi que se soit, tu viens avec nous. Tu sais que tu ne regretteras pas. » Comment dire non à cet homme ? A vrai dire, je n'avais jamais réussit à dire non à ce beau sourire. Oui avec un sourire tout est possible non ? En tout cas c'était des paroles qui me faisait chaud au cœur et qui resteront à jamais graver en moi.

Malheureusement on ne profite jamais assez des siens, du moins pour ma part. J'aurais tant voulu lui dire que je l'aimais encore et encore … Et pourtant un ange de plus à rejoins le ciel. Tilio nous à quitter, m'a quittée … Il est partit plus tôt que j'aurais pu le croire. C'était il y a quinze ans aujourd'hui et jamais ô grand jamais je ne pourrais oublier ce jour. Je n'en parle jamais pour la simple et bonne raison que je ne veux pas craquer … Il me manque comme jamais chaque jour que dieu fasse. Il est à jamais graver dans mon cœur c'est certain. Et même si vivre sans sa présence est douloureuse, je me suis fait une raison. J'ai appris à vivre avec. Le seule soulagement que j'en tire ? Que le connard qui a eut l'audace de le tuer repose au fond d'un caveau en train de pourrir, merci Michelangelo.

Quand on perd un être cher, on a tendance à vouloir se renfermer sur soi-même, à ne plus avoir confiance en soi et voir son monde s'écrouler. Mais il arrive parfois qu'une personne arrive à nous tenir hors du gouffre. Cette personne pour moi n'est autre que Michelangelo. Jamais je n'aurais pu croire que le décès de mon frère nous aurait autant rapprocher, mais on avait besoin l'un comme l'autre de réconfort. Je sais que jamais je ne pourrais le remercier pour ce qu'il a fait pour moi, mais il le sait cette immense gratitude que j'ai pour lui. Je ne suis pas le genre de fille à pleurer sur mon sort, ni même à vouloir qu'on passe son temps à me consoler, mais je dois avouer que sentir la présence d'une personne à mes côtés et plus qu'agréable, la sienne encore plus.

« T'es bien une femme pour passer autant de temps dans une salle de bain. » Il avait toujours ce sourire accrocher aux lèvres qui me faisait sourire automatiquement. Je savais que je passais trop de temps dans cette salle de bain à me pouponner, mais c'était normal non ? « Dit l'homme qui a passer plus d'une demi-heure à se coiffer l'autre soir. » Je souris de plus belle à ma réplique dont j'étais plutôt fière à vrai dire. « Pour ma défense, je n'avais plus de gel, il n'y avait plus d'eau et j'ai du négocier avec mon frère durant près d'un quart d'heure. » Oui il avait sûrement raison mais le voir se justifier ainsi était plutôt amusant. « Tu as déjà trouver mieux comme excuse, mais on va dire que pour cette fois ça ira. Tient rend-toi utile, accroche le moi. » Dis-je en lui tendant un collier en or blanc que m'avait offert mon frère il y a quelques années auparavant et que je ne quittais que rarement. « Oui avec plaisir. Où va t-on ce soir mademoiselle ? » J'étais en train de me perdre dans mes pensées, toucher ce bijou eut le don de me faire penser au passé. Des doux souvenirs mais des lourds et triste également. C'était plus fort que moi, j'étais en train de pleurer en silence, sans un mot, sans un son … Et sans que j'eus le temps de faire quelque chose, Michelangelo m'avait enlacer, me serrant contre lui. Sa présence était bien plus qu'agréable, il n'y avait pas besoin de paroles entre nous, un simple contact et on savait l'un comme l'autre que tout irait mieux par la suite. Après tout c'est ça une relation que peuvent entretenir deux meilleurs amis. Il essuya par la suite mes larmes avant de déposer un baiser sur mon front pour prendre ma main et me pousser hors de cette pièce afin de se changer les idées. Il avait un don pour me faire sourire et penser à autre chose, jamais ô grand jamais je ne pourrais lui dire assez merci pour tout ce qu'il a pu faire pour moi.

Et puis les années passent, on prend des chemins différents l'un de l'autre. Contrairement à Leo, je n'ai jamais quitter l'Italie et j'y finirais certainement mes jours. Lui à continuer sa vie, a trouver à priori la femme de sa vie. J'ai d'ailleurs été très surprise par son mariage, envahit par deux sentiments : heureuse et envieuse. Envieuse de cette femme qui allait passer le restant de ses jours avec lui. Heureuse de le voir heureux, son bonheur avant tout. Oui je peux être également une femme jalouse, mais qui ne l'a jamais été ? Amour ou amitié, à vrai dire il n'y a qu'un pas qui sépare les deux.

Le sujet qui fâche : les relations amoureuses. Comment vous expliquez rapidement et clairement ? CE N'EST ABSOLUMENT PAS MON TRUC ! Je pense que je suis un peu trop perfectionniste sur les bords ou bien alors un tantinet je-m’en-foutiste ! J'aime la gente masculine, sur ce point la mon orientation sexuelle ne connaît aucun problème, mais garder un homme pour moi c'est comme une mission impossible. Et pourtant j'essaye, mais il se trouve que je me lasse trop rapidement et je veux toujours voir ailleurs si l'herbe n'est pas plus verte. On m'a même demandée en mariage une fois. Ma réponse ? Un NON catégorique. Je ne me vois pas encore mariée et quatre enfant, au grand malheur de mon père qui essaye de me casser avec tout et n'importe quoi, enfin surtout n'importe quoi ce qui a le don de me rendre totalement dingue. Donc pour éviter cette multitude de rendez-vous arranger, ma solution ? Des voyages et encore des voyages. Je crois qu'à cette allure, je peux faire le tour du monde. Enfin ce n'est pas très loin, j'adore être dans un avion, visiter le monde, cette différence de culture si différente ça fait mon bonheur. Alors non je ne suis pas ce genre de fille bonne à marier, je suis un cancer vivant, croyez moi. Puis qui voudrait d'une femme égoïste et qui surtout serait capable de vous tuez pendant votre sommeil ? Oui c'est flippant je l'avoue, mais que voulez-vous personne n'est parfait. Je ne dis pas que je suis incapable d'aimer, je dis juste que je cherche LA personne qui y arrivera … Peut être qu'elle est plus près que je ne peux le croire, c'est souvent ainsi dans les films à l'eau de rose. Je serais patiente le temps qu'il faudra …

Il y a toujours un moment dans nos vies où il se produit ce que jamais on aurait eut l'idée qu'il se produit. Pour moi ça a été le fait que du jour au lendemain, Leo n'a plu donner signe de vie. Je peux comprendre qu'il est une vie sur un autre continent, dans un autre pays, mais cette façon de réagir m'a vraiment fait du mal … Peut être cela est du au fait que sa femme a appris qu'on est pu coucher ensemble une fois, il y a quelques années et donc l'aurait empêcher qu'on puisse se parler, mais connaissant l'homme je savais que cette idée était peu envisageable. Quant à l'autre qui me venait sans cesse en tête au point d'en faire parfois des cauchemars était qu'il lui soit arriver malheur, qu'il soit mort … Et le fait de perdre une autre personne, me hante à un point … Bien entendu dès que je pouvais demander des nouvelles à x personnes, c'était silence radio à mon grand plaisir, de quoi me rendre folle. Je me suis donc fait une raison en continuant ma vie, même si j'avais ce manque en travers de la gorge. Oui qu'on soit d'accord malgré tout, il me manquait terriblement … Et puis les jours passent devenant des semaine, des mois et pour finir des années. On apprend à vivre avec le manque de cette personne. Et puis on tombe de haut en apprenant la vérité par hasard en écoutant une conversation entre son paternel et un autre interlocuteur au téléphone. On apprend ainsi que ce cher Leo à qui j'en veux de ne plu donner de nouvelle est en train de pourrir en prison, entre quatre murs. Il ne m'a pas fallut plus de 48 heures pour débarquer sur le sol américain et mettre toute cette histoire au clair. Tout comme Rome cela ne se fit pas en une journée, mais pas loin d'un mois fut nécessaire pour clore cette affaire.

« Qu'est que tu fous ici ? » Se parler à travers un isoloir n'était pas la meilleur façon de communiquer mais cela ferait l'affaire, du moins en prison, il faudrait s'en contenter. « Bonjour, je vais bien merci de prendre des nouvelles de ta meilleure amie. » Je lui souris tant bien que mal avant de reprendre. « Je suis ici pour te sortir d'ici, fait moi confiance et tu sais que tu peux avoir confiance en moi, n'en doute jamais. Si j'aurais su je serais venue plus tôt, je suis désolé vraiment … Réellement désolé de t'avoir laisser dans cet endroit, dans lequel je doute qu'il ait l'air conditionner ... » Il sourit à ma dernière réplique, c'était en effet, fait exprès pour détendre l'atmosphère. « Je pensais que tu ne voulais jamais me voir … » S'il n'y avait pas une vitre qui nous séparait je lui aurait sauter au cou pour l'étrangler certainement ! « Jamais ça n'arrivera tu le sais aussi bien que moi. Je te promet que quand tu sortiras et je peux te l'assurer que tu vas sortir d'ici, tu vas faire une overdose de Tyliane ! » Et même si je devais tuer une ou deux personnes sur le passage pour le sortir d'ici, il savait très bien que je le ferais. « Je te fais confiance les yeux fermés Ty'. » La discussion ne dura pas plus d'une dizaine de minutes puisqu'il avait un temps de parole compter, mais cela avait été suffisant, amplement.

Aujourd'hui, la vie à repris son cours … Je loge désormais à New York. J'ai même réussit à me faire muter dans une agence non loin de mon domicile, ce qui est plutôt intelligent. Et j'en profite également pour régler les quelques affaires de mon père sur le territoire américain, ce qui a le dont de le rendre fier de sa fille. C'est sans surprise que Leo est sortit de prison. Je n'ai qu'une parole de toute manière. La suite ? Au prochain épisode, voyons !