elle n'est française que par sa mère et les Clamence sont des grenouilles tellement fourtunées que c'en est indécent, tout en eux suinte l'argent malhonnête issu de magouilles jalousement cachées du public (étant les pères fondateurs d'une des plus grandes agences de mannequin de la capitale) (+) ayant vécu majoritairement avec son paternel, perturbée par une enfance rythmée par ses multiples divorces difficiles, elle s'érige en révolutionnaire essoufflée par un endoctrinement désuet que lui distribuait son père, la poitrine encore soulevée par l'idéal familial américain traditionnel ; c'est pourquoi Maddie se refuse au mariage, aux relations stables, aux engeances bâtardes et aux amitiés centenaires, elle ne vit que pour elle-même (+) grandissant dans la solitude tout indiquée par son statut de fille unique, elle en a profiter pour développer les dons artistiques requis par tout enfant de bonne famille ; des dessins, des peintures, des essais poétiques bancals viennent agrémenter des dizaines de carnets qu'elle conserve dans une immense malle encore peu remplie (+) sportive bien que dotée d'une constitution faiblarde, elle exerce comme médecin urgentiste, amoureuse qu'elle est des injections gratuites d'adrénaline que le stress journalier incombe, elle aime sauver la vie des gens qui n'ont rien afin de ne pas finir plongée dans une avarice vomitive ; elle exerce aussi beaucoup de natation et rêve de finir ses jours sur une côte ensoleillée (+) elle passe pour une médecin aigrie parce qu'elle n'exprime que platement la vérité à ses patients, sans compassion ni grande impression d'intérêt, néanmoins, chaque mort forme une cicatrice résolument ouverte dans sa boîte thoracique (+) elle estime que ses quatre années de médecine ont été les meilleures de toute son existence après l'aigreur quotidienne de sa famille, ayant quitté la France pour s'installer à New York à même pas dix neuf ans…