crazy little thing called love

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.
   

   N'ayant pas dormit depuis près de 48 heures, je sentais la fatigue entrer dans mon corps pour ne plus en ressortir. Je tournais en rond chez moi en me demandant ce que je pourrais bien faire de si passionnant pour me changer les idées. Faire du shopping ? Non, je suis ce genre de femme qui adore dépenser son argent dans des choses utiles dans la vie ou des vêtements mais pas aujourd'hui. Appeler Caleb pour prendre un verre ? Peut-être, mais je ne veux pas le déranger puisqu'il devait être avec Mia. Passer du temps avec Eli ? Mauvaise idée, il devait être avec son frère et comme mon meilleur ami n'avait pas pointer le bout de son nez en plusieurs heures, je savais qu'il n'allait pas venir à l'appartement avec rapidité. Gardant dans mes mains mon téléphone, je jetais un coup d'oeil à mes contacts pour tomber sur le prénom de Gabriel. Me mordillant la lèvre, je levais la tête vers l'horloge qui se trouvait dans ma chambre. Dix-huit heure. Face à mon orgueil, je décidais donc de composer le numéro de ce dernier mais après quelques coups de téléphone, je laissais donc tombée pour décider de me lever et prendre une douche. Sous l'eau, je tentais de penser à ce que je pouvais bien faire mais Gabriel restait en ma mémoire. Il était le seul qui pourrait m'aider à passer un bon moment quand je broyais du noir et il était sur que ce dernier n'allait pas me laisser tomber suite au retour de mon ex-mari dans New York. Sortant en enroulant une serviette autour de mon corps, je m'approchais de ma commode pour enfiler une robe et placer mes cheveux en queue de cheval derrière mes épaules. Une fois jolie pour sortir, j'enfilais mes converses pour sortir dehors et me rendre jusqu'au poste de police afin de me positionner derrière le comptoir. « Je... Hm... J'aimerais voir Gabriel Mendez. » Sentant le regard de l'homme peser sur moi, il n'hésitais donc pas à me regarder de haut en bas mais je détournais le regard en prenant une grande inspiration. L'entendant, ce dernier se reculait pour aller chercher Gabriel. Posant mes mains sur le comptoir, je glissais une main sur mon visage rougis par la nervosité.

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Aujourd’hui j’avais débuté une journée sur les chapeaux de roue, mon bipeur professionnel avait déclenché son bip bip bip aux alentours de 5.am et c’est ainsi que j’avais quitté mon appartement pour rejoindre immédiatement une scène de vol. En effet une bijouterie de la ville venait de se faire cambrioler et la valeur du vol s’élevait à plus de quatre-vingt mille euros, somme plutôt importante. Le vol s’était déroulé en quelques minutes et j’allais devoir mener une enquête rapide pour essayer de retrouver au plus vite les voleurs. C’est ainsi que ma matinée avait été rythmée par le visionnage des vidéos des caméras surveillance, par la relève d’empreintes, l’interrogation de témoins et d’autres procédés afin d’obtenir au plus vite des renseignements sur l’identité des criminels.

Je me trouvais donc dans mon bureau jonglant entre les coups de téléphone, mes navigations internet et l’interrogation de suspects quand je vis sur mon téléphone portable personnel le nom de Jazmine apparaître sur l’écran. Malheureusement je ne pouvais pas lui répondre sur l’instant présent, j’avais trop de paperasses et de choses à faire pour pouvoir me permettre de quitter mon poste. Je n’étais plus un simple flic aujourd’hui, j’étais bel et bien le chef de la police new yorkaise et j’avais toutes les responsabilités qui allaient avec, dont celle de devoir être présent à 100% dans un moment que celui-ci. Les heures défilaient et finalement après de minutieuse entrevues et recherches j’avais réussi à trouver les principaux intéressés dans ce vol de bijouterie. J’envoyais ainsi une équipe repérer les lieux où se trouvait les deux voleurs afin de préparer leur arrestation qui se déroulerait tôt le lendemain matin.

Prenant un peu de temps pour moi dans mon bureau, je me laissais à fermer les yeux quelques instants pour partir dans un léger sommeil, quand je fus rapidement rappelé par l’un de mes hommes qui vint m’avertir qu’une jeune femme me demandait à l’accueil, lui faisait signe que j’arrivais dans deux minutes, je me redressais sur mon siège de bureau, m’étirais un peu avant de remettre bien en place mon uniforme et de m’avancer vers l’accueil. Là, j’eus alors l’agréable surprise d’apercevoir l’exquise Jazmine Carstairs adosser sur le comptoir. Vêtue d’une jolie petite robe dévoilant son magnifique corps et les cheveux coiffés d’une queue de cheval laissant ainsi son jolie minois exposé, je ne pus m’empêcher de lui sourire naturellement. Voyant mon collègue la reluquer un peu trop à mon goût je m’approchais de lui et le remis rapidement à sa place « Officier Baxton ! vous n’avez pas autre chose à faire plutôt que de reluquer cette jeune femme, allez plutôt vous rendre utile dans la salle des archives il y a de quoi vous occuper là-bas » exécutant immédiatement mes ordres, l’officier s’en alla la tête basse. Me retrouvant ainsi seul avec la jolie brune, je m’approchais rapidement d’elle pour la prendre dans mes bras avant de lui déposer un doux baiser sur le front. Lui faisant finalement face, je lui demandais le pourquoi de sa visite plus ou moins inquiet de sa présence en ses lieux « Je suis ravi de te voir ici Jazmine, mais ça m’inquiète un peu aussi je dois l’avouer, qu’est ce qu’il se passe pour que tu viennes me voir à mon travail ? » La regardant droit dans les yeux, j’attendais impatient et inquiet sa réponse.

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   Ce n'est pas mon genre d'aller vers les gens comme je le faisais en ce moment, mais je pense que Gabriel en avait fait beaucoup pour m'aider a me sortir de cette vision d'horreur que j'ai eue quand William eut la brillante idée de prendre le volant après avoir bu mais j'ai aussi été idiote de lui faire confiance et de ne pas avoir appeler un taxi pour qu'il puisse rentrer chez lui et moi dans ma demeure. J'ai sacré une frousse à Eli ce soir là puisque j'aurais pût en mourir mais au lieu de cela, on m'a épargner la vie. J'ignore pourquoi tout ça s'est passé ainsi, mais malheureusement je ne pouvais pas revenir en arrière car c'était tout simplement impossible. Je passais mes journées à me tenir en face de l'écran de télévision ou de travailler au magazine comme aujourd'hui. Tal ne m'avait pas lâchée de la semelle et disons que je ne savais pas ce qui me prenait de rester dans cet endroit. Pourquoi je devais endurer son comportement de marâtre pour le restant de ma vie ? Oui bien sûr il y avait mon autre boulot que de garder Mia ou de me rendre au café près de Central Park pour y travailler comme serveuse mais ce n'est pas ça qui allait me faire gagner une vie. J'avais besoin d'être dans le monde du show-business pour y arriver mais c'était impossible maintenant. Vêtue d'une robe, je marchais d'un pas pressé vers le poste de police. Comme je ne venais pas de New York, je me sentais encore désorientée après deux ans. Les habitants n'étaient pas des plus accueillants mais je devais faire avec ça. Il était hors de question que je puisse remettre les pieds en Australie.

Une fois à l'intérieur du poste de police, je cherchais Gabriel du regard mais hélas, il n'était pas dans mon champ de vision. Me mordillant la lèvre, je me rapprochais donc du comptoir pour commencer à parler avec le policier qui entrait des données dans l'ordinateur. Rougissant sous la pression de son regard, il ne perdit pas de temps avant de se rendre vers un bureau où se trouvait l'homme que je cherchais. Voyant l'inconnu revenir à la charge, il venait à me reluquer, chose qui fit en sorte que je me rendit mal à l'aise. « Officier Baxton ! vous n’avez pas autre chose à faire plutôt que de reluquer cette jeune femme, allez plutôt vous rendre utile dans la salle des archives il y a de quoi vous occuper là-bas » Relevant la tête vers la voix que je connaissais, un petit sourire venait à apparaître sur mes lèvres quand l'officier partit vers une autre direction. Gabriel venait à s'approcher de moi pour me prendre dans ses bras. Fermant les yeux a son baiser sur mon front, je restais collée contre son torse. « je dois l’avouer, qu’est ce qu’il se passe pour que tu viennes me voir à mon travail ? » Mon visage venait à s'empourprer légèrement. « Je voulais te demander si tu voulais m'accompagner à la fête foraine, mais si tu es occupé je peux y aller seule. » Je ne pouvais pas non plus m'imposer si il avait des choses de prévu.

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Je n’avais pas l’habitude de recevoir de la visite comme aujourd’hui au commissariat. D’habitude les gens que je recevais était soit des victimes, ou bien des criminels ou encore monsieur le maire de la ville de New York qui venait prendre des nouvelles du taux de criminalité et des dernières affaires. Donc imaginez-vous ma satisfaction lorsque j’ai pu apercevoir le joli minois de la belle Jazmine qui attendait derrière le comptoir de l’accueil. Me dépêchant de me rapprocher d’elle et de faire en sorte que l’on se retrouve seul, j’avais aussi rapidement demandé pourquoi elle était ici, en espérant qu’il ne s’agisse de rien de grave la concernant. Par chance je n’eus pas à attendre bien longtemps pour connaître la réponse, puisqu’elle m’avoua être venue ici simplement pour me demander de l’accompagner à la fête foraine qui avait pris place dans la ville. Ne pouvant m’empêcher de rire nerveusement en l’entendant, soulagé par ses mots, je souris avant de lui répondre aussitôt « Tu as de la chance, je viens de boucler une affaire donc je peux me libérer pour plusieurs heures, je reprendrais mon poste seulement vers six heures demain matin lorsqu’on devra passer à l’action pour arrêter des délinquants qu’on a traqué toute la journée … donc Mademoiselle Carstairs je me ferai un plaisir de vous accompagner à la fête foraine, y aller seule ? jamais, une aussi jolie fille que toi ne devrais jamais à se retrouver seule je te l’ai déjà bien dit » Lui souriant à nouveau, je fis par la suite une moue embêtée en me regardant. Je repris alors rapidement « Par contre va falloir que je change de tenue parce que l’uniforme risque d’attirer tous les regards et je préfère qu’on soit que tous les deux dans notre cocon plutôt que tout le monde se mettent à nous reluquer ». Lui prenant ainsi la main, je l’embarquais avec moi dans les coulisses du commissariat l’entrainant dans les vestiaires qui m’était réservé, rien de bien glorieux, un casier, une douche et un miroir, l’essentiel pour se refaire une petite beauté. « Le temps que je prenne une douche rapide, que je me change et je suis à toi … tu peux fermer les yeux si ça te gêne de me voir me dévêtir devant toi, aucun soucis » dis-je en rigolant légèrement. Je commençais alors à déboutonnait la chemise de mon uniforme la laissant tomber sur le sol, laissant ainsi apparaître mon torse et mes abdos musclés, mais pas seulement puisqu’on pouvait aussi voir la cicatrice au niveau de mon abdomen dû au tir de Leo. Puis je me débarrassais de mon pantalon qui glissait à son tour sur le sol, me voilà maintenant en boxer devant la jeune femme, je profitais de la situation pour faire le beau inconsciemment, espérant pouvoir ainsi rendre ma vue agréable à la belle brune. Je lui lançais un léger clin d’oeil avant de m’enfoncer vers la douche où je me débarrassais de mon boxer avant de refermer le rideau. Quelques minutes plus tard, je me rendais compte que j’avais oublié un léger détail essentiel « Jazmine, j’ai oublié la serviette, peux tu me la passer s’il te plaît ? elle se trouve dans le grand casier … je te promets ce n’était pas prévu et ce n’est pas une façon de t’attirer dans la douche … » quoi que venir me rejoindre sous la douche ne serait pas de tout refus, mais je m’y refusais, je voulais prendre mon temps avec elle. J’attendais donc qu’elle arrive avec la serviette, laissant seulement ma tête sortir derrière le rideau de douche.

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   Depuis mon accident de voiture, mon caractère s'était vu changer. Avant j'étais une garce qui ne pensais qu'à elle mais maintenant j'étais une jeune femme qui rougissais à la moindre petite chose et qui n'étais plus vraiment bavarde. Lane ne me reconnaissait même plus et comme c'était ma grande soeur, j'aimerais beaucoup avoir la même relation que nous avions toutes les deux lorsque nous étions en Australie, mais j'ose croire que cela puisse arriver. Me tenant en face du jeune homme voilà que je sentis ses bras entourer mon corps et un étrange frisson parcourut mon corps en entier. J'aimais ce genre d'attention que Gabriel m'offrait à certains moment et disons qu'en deux ans, nous nous étions rapprochés dangereusement mais je ne pouvais pas aller plus loin. J'étais divorcée oui, mais avec Leo qui était sortit de prison, je ne pouvais pas me permettre un excès de conduite avec un officier de police, celui que Lightway avait essayer de tuer sous mes yeux. Lui proposant de m'accompagner à la fête foraine, je me mordillais la lèvre nerveusement de peur qu'il ne puisse me dire qu'il n'avait pas le temps pour cette sortie. Je savais quel était son métier et en plus quand on est chef de la police, on se doit de faire ce qu'on nous demande. « Tu as de la chance, je viens de boucler une affaire donc je peux me libérer pour plusieurs heures, je reprendrais mon poste seulement vers six heures demain matin lorsqu’on devra passer à l’action pour arrêter des délinquants qu’on a traqué toute la journée … donc Mademoiselle Carstairs je me ferai un plaisir de vous accompagner à la fête foraine, y aller seule ? jamais, une aussi jolie fille que toi ne devrais jamais à se retrouver seule je te l’ai déjà bien dit » Le regardant dans les yeux, je rougissais encore plus pour sortir un rire nerveux de ma bouche. « J'en suis heureuse alors. » Quand il venait à faire un regard embêté, je perdis graduellement mon sourire comme si quelque chose n'allait pas. Étais-ce moi qui venait de le rendre mal à l'aise ? Toutes ces questions tournaient dans ma tête que je m'y perdais moi-même. que d’attirer tous les regards et je préfère qu’on soit que tous les deux dans notre cocon plutôt que tout le monde se mettent à nous reluquer » Un souffle de soulagement sortit de ma bouche. « Je veux bien. » Un sourire aux lèvres, Gabriel empoignait ma main pour m'emporter vers le vestiaire du poste. Disons que je n'y avait jamais vraiment mis les pieds et je ne voulais pas non plus m'attirer les foudres de tous ces agents qui allaient nous voir ensembles mais je faisais confiance au chef de police. « Le temps que je prenne une douche rapide, que je me change et je suis à toi … tu peux fermer les yeux si ça te gêne de me voir me dévêtir devant toi, aucun soucis » Hochant la tête, je tournais légèrement la tête pour observer autour de moi en croisant mes bras contre mon corps. Je ne disais plus rien jusqu'à ce que je tourne le regard vers Gabriel qui venait de retirer son pantalon, me donnant l'image d'un homme en boxer. Avalant difficilement ma salive et en me mordillant la lèvre, j'observais son corps quelques instants avant de me traiter de tous les noms possibles, je ne pouvais pas faire ça. Une fois que le jeune homme fut sous l'eau de la douche, je m'assis sur le banc en bois pour attendre. « Jazmine, j’ai oublié la serviette, peux tu me la passer s’il te plaît ? elle se trouve dans le grand casier … je te promets ce n’était pas prévu et ce n’est pas une façon de t’attirer dans la douche … » Observant le grand casier, je me redressais sur mes jambes. « D'accord. » Prenant la serviette dans ma main, je marchais vers la douche afin de tendre le bras avec l'objet et poser l'autre sur mes yeux avec un léger sourire amusé.

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Les différents officiers de la brigade ont sans doute trouver bizarre que leur chef, moi même entraine une jeune femme dans son vestiaire personnel, mais aucun n’irait me demander quoi que ce soit. En effet, ils ont tous un respect hors norme à mon égard et mon attitude froide et distante serait rapidement les dissuader de poser des questions, c’est donc sans gênes que je m’étais permis de l’attirer à mes côtés dans ce lieu privé. Une fois à l’intérieur je n’avais également pas eu froid aux yeux pour me déshabiller face à cette sublime jeune femme. Je savais me contrôler et je ne risquais pas d’incident en agissant ainsi. C’était là un moyen de la séduire de manière détournée, après tout qu’elle femme n’apprécierait pas la vue d’un corps bien bâtit comme celui que je possédais. Malgré mes tentatives, Jazmine restait de marbre et daignée répondre à mes avances, après tout c’était peut être la meilleure des solutions, il ne fallait pas aller trop vite … cela faisait quand même déjà un peu plus de deux ans, mais bon, elle comptait pour moi donc je pouvais encore attendre un moment avant d’aller plus loin avec elle. Signe du destin ou non, j’avais malencontreusement oublié ma serviette dans mon casier et c’est de cette façon que la belle brune vint me l’apporter. Je ne peux m’empêcher de rire en la voyant faire, on aurait cru voir une petite fille gênée de voir un garçon à moitié nu face à elle. Attrapant finalement la serviette, je lui lançais un nouveau clin d’oeil avant de la remercier. « Merci Jazmine, tu peux maintenant enlever la main de devant tes yeux, j’ai enroulé ma serviette autour de ma taille, plus aucun risque … » me retrouvant très proche d’elle à ce moment là, j’esquivais finalement ce rapprochement pour rejoindre le vestiaire avant de commencer à m’habiller. J’enfilais un nouveau boxer, un jean et un T-shirt et le tour était joué. Je n’étais pas sur mon trente et un cette, mais j’allais au moins me fondre plus facilement dans la masse que dans ma tenue de policier. Me retournant fin prêt vers ma délicieuse partenaire je lui demandais son avis sur mon apparence physique, c’était important pour moi de savoir si oui ou non elle appréciait me regarder. « Bon voilà, je suis pas habillé de la manière la plus élégante possible, mais pour aller à la fête foraine ce sera largement suffisant, qu’en dis-tu ? » Me rapprochant à nouveau d’elle, je lui attrapais à nouveau la main et nous sortîmes du vestiaire pour rejoindre le hall d’entrée. Je donnais les dernières prérogatives à suivre à mes hommes avant de les saluer tout en quittant le commissariat. Passant mon bras autour de la taille de Jazmine, je la ramenais tout contre moi de façon naturelle, on agissait souvent ainsi lorsqu’on était ensemble, très proches tellement même que beaucoup pourraient penser que nous étions un véritable couple, alors qu’en réalité c’était loin d’être le cas. Peu importe je profitais de chaque instant en sa présence sans passer à tout ça. La gardant tout contre moi on déambulait ainsi dans les rues de la grosse pomme en direction de la fête. « Merci d’être venue me sortir de ma longue journée ennuyante et stressante … je vais enfin pouvoir souffler et profiter, c’était une bonne idée de venir me proposer de venir avec toi, ça me fait plaisir que tu agisses comme ça, vraiment … » c’était là une manière détournée pour moi de lui avouer que j’appréciais nos moments et notre rapprochement sans trop me brûler les ailes non plus. Arrivant maintenant devant la place où la fête avait lieu, je souris à la vue de tous ces manèges, toutes ces couleurs, ces musiques, ces cris. La regardant à nouveau toujours l sourire aux lèvres je repris « Je pense qu’on risque de bien s’amuser » Entrant dans le parc et passant devant un stand de nourritures vendant des friandises, des beignets etc j’eus soudain l’envie d’offrir à ma partenaire un petit présent « Puis-je t’offrir une pomme d’amour Jazmine ? … » je laissais un blanc de façon consciente avant de reprendre « pour te remercier de m’avoir invité à venir avec toi ici » jouais comme déclaration j’ai vu mieux. Commandant alors à la vendeuse une pomme d’amour voilà que celle-ci me servait bien rapidement tout en déclarant « Et voilà pour votre jolie petite amie monsieur » Naturellement je vins à la ramener à la réalité « Ce n’est pas ma … » mais je préférais m’arrêter là, après tout c’était plaisant à entendre …

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   Ce n'est pas mon genre de regarder une personne dans cette situation. Bien sûr avec Eli ça avait arriver à maintes reprises, mais il y avait de nombreuses années que nous nous connaissions alors ce n'est pas non plus une activité qui arrivait fréquemment. Je savais comment Gabriel agissait avec les femmes et disons-le, il avait un corps de dieu alors toutes ces demoiselles seraient bien servies comme elles le sont toutes lorsque le policier venait à poser un pied dans le bar. Je n'ai pas non plus envie qu'il ne puisse me prendre pour une de ces groupie qui n'attendait qu'à se faire mettre dans un lit pour se faire laissée le lendemain matin comme une vulgaire chaussette. J'avais endurer assez d'épreuves avec Leo qu'il est hors de question que cela puisse recommencer à nouveau, je n'ai pas envie de retomber encore dans les dures épreuves qui se sont mis à travers ma route. « Merci Jazmine, tu peux maintenant enlever la main de devant tes yeux, j’ai enroulé ma serviette autour de ma taille, plus aucun risque … » Réalisant que ma main se trouvait toujours sur mes yeux pour camoufler la scène, un petit sourire amusé venait à se positionner sur mes lèvres. « Oui... Je... Hm, désolée. » Poussant un rire nerveux, je retirais donc mes doigts pour glisser mon bras le long de mon corps. Lorsque le jeune homme sortit enfin de la douche, je restais en face de lui pendant à peine quelques secondes pour ne pas le quitter du regard mais il décidait de me contourner pour s'approcher des vêtements propres. Positionnant une main sur ma nuque, je fis quelques pas vers lui quand il fut couvert. Je devais avouer qu'avoir un policier en habit dans un tel endroit n'étais peut-être pas la meilleure solution si nous voulions passer un moment rien que tous les deux. « Bon voilà, je suis pas habillé de la manière la plus élégante possible, mais pour aller à la fête foraine ce sera largement suffisant, qu’en dis-tu ? » Mon sourire s'agrandissait donc. « T'es... Parfait. » Réalisant mes propos, je détournais la tête jusqu'à ce que je sentis qu'il prit ma main à nouveau afin de m'emporter jusqu'à l'extérieur du bâtiment. Descendant les marches, je sentis donc le bras de Gabriel s'enrouler autour de ma taille. Collant mon corps au sien, je relevais la tête pour le regarder. Son air sérieux lui donnait quelque chose de plus que j'aimais chez lui. Faisant un sourire, nous marchions donc silencieusement jusqu'à la fête. « Merci d’être venue me sortir de ma longue journée ennuyante et stressante … je vais enfin pouvoir souffler et profiter, c’était une bonne idée de venir me proposer de venir avec toi, ça me fait plaisir que tu agisses comme ça, vraiment … » Bien sûr, je pense que j'en avais aussi besoin. « Ça me fait plaisir Gabriel. Je pense que j'avais besoin d'être avec toi. » Entrant sur le site, plusieurs personnes s'y trouvaient. Les enfants couraient dans tous les sens tandis que leurs parents les suivaient au pas de course. « Puis-je t’offrir une pomme d’amour Jazmine ? … » Arrivés devant le stand de nourriture, je mis un temps à réfléchir sur la réponse que j'allais devoir lui dire. « Pour te remercier de m’avoir invité à venir avec toi ici » Mon ventre criait famine, je n'avais rien engloutit depuis une journée alors je pense que ça ne serait pas de refus. « Je veux bien. » Lorsque la dame venait à le servir pour m'appeler sa 'petite amie' je fis un léger sourire sans rien dire de plus. Entendre ces mots me faisait étrange, mais ignorant pourquoi, je préférais ne rien dire. M'approchant de Gabriel, je glissais subtilement ma main dans la sienne et de croiser son regard. « Merci. »  

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À me voir me comporter de la sorte avec Jazmine, toutes les personnes qui me connaissaient un minimum ne m’auraient sans doute pas reconnu. Elles auraient même pas pu penser à la mise en place d’une stratégie afin d’obtenir je ne sais quoi. Car en effet cela n’était en aucun cas dans mes habitudes de me comporter de manière aussi gentleman et attentionnée auprès de la gente féminine, du moins pas durant un laps de temps aussi long. D’habitude ma phase gentleman dure cinq minutes juste avant que la fille ne termine dans mon lit donc par simple intérêt, mais là c’était totalement différent. Durant ces deux dernières années j’aurais pu si je l’avais réellement voulu forcer les choses, faire en sorte que la sublime brune qui m’accompagnait aujourd’hui finissent dans mon lit pour ensuite l’oublier, la jeter et passer à une autre fille et pourtant je n’avais pas l’espace d’un instant eu la volonté d’agir de la sorte. Vous allez alors me dire que c’est ce que l’on appelle l’amour, peut être bien, mais je ne me l’avouerai jamais, du moins pas encore.

Je me retrouvais donc dans cette fête foraine accompagnée de Jazmine, nous étions bien tous les deux ensemble, passer du moment à ses côtés avait toujours cette capacité à me rendre heureux, à me faire sentir bien, libre et à la fois maître de mon propre destin. Avec elle à mes côtés je vivais enfin la vie que je désirais. Déambulant dans la foule bien présente pour l’ouverture de la fête foraine, il n’en fallut pas longtemps pour que mes petites attentions que j’avais pris l’habitude d’avoir pour la jeune femme ne réapparaissent et c’est ainsi que je lui avais offert une pomme d’amour, chose qui nous avait même valut un moment à la fois gênant, mais plutôt agréable lorsque la vendeuse nous avait pris pour un couple. Je pense que quatre-vingt pour cent des personnes présentes ici devaient penser comme elle et cela n’était pas pour me déplaire bien au contraire. Continuant de nous avancer vers les différents manèges présents, je la gardais toujours bien contre moi en ayant l’un de mes bras posé enroulé autour de sa taille alors qu’elle dégustait la friandise que je lui avais précédemment offerte. Posant mon regard sur elle par habitude, je ne pus m’empêcher de sourire en voyant un petit morceau de pomme rouge coincé sur le creux de sa lèvre, ni une ni deux j’en profitais ainsi pour tenter un nouveau rapprochement, toujours dans la délicatesse bien évidemment. « Attends bouge pas tu as un petit morceau de pomme … juste là » dis-je tout en amenant mon pouce la débarrasser de cet intrus. Caressant le bout de ses lèvres de mes doigts, j’eus à ce moment là un désir profond et intense de venir poser mes lèvres sur les siennes afin de partager le baiser que j’attendais depuis tellement longtemps. Je m’approchais alors doucement, de plus en plus près de son visage quand au dernier moment je faisais machine arrière et j’enchainais alors sur une diversion pas très travaillée je dois l’avouer « Oh regarde une grande roue ! … ça te dirait qu’on monte ensemble ? ». Lui faisant mon regard le plus irrésistible j’espérais qu’elle accepte et là-haut peut-être alors que je pourrais finalement lui décrocher un vrai baiser.

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   Bien sûr, Gabriel était un jeune homme qui avait du potentiel dans tout ce qu'il entreprenait et disons-le, c'est un trait de caractère que toutes les demoiselles New Yorkaises recherchaient dans ce bas monde. Depuis Leo, je m'étais entêtée à me dire qu'aucun prétendant dans cette ville ne serait jamais à la hauteur pour me faire vivre de nouvelles émotions. Ces images gravées dans ma mémoire d'un accident qui aurait pût être évité faisaient surface en un claquement de doigt, chose qui m'interdisait d'aller plus loin. Avec le chef de police, c'était une toute autre chose. Il pouvait me faire sentir que j'étais totalement différente des autres filles avec qui il avait eut des aventures mais je ne peut pas craquer et laisser ce petit détail m'échapper non plus. Pourquoi devrais-je me faire de faux espoirs ? Tandis que nous nous postions tous les deux en face du stand à nourriture, la dame derrière le comptoir nous prenait vraiment pour un couple alors que ce n'était pas le cas. Elle ignorait la relation qui s'opposait à moi et Gabriel. Par chance, cette situation me rendait étrange à la fois amusée. Prenant la pomme que le jeune homme me tendait, je venais à croquer une bouchée en faisant un sourire. Disons-le, je prenais le temps de la dévorée puisque je n'avais rien avalé depuis des siècles. Inutile de dire que Gabriel devait me trouver étrange de manger d'une telle manière et surtout devant une relation très complexe. Une fois la pomme mangée, je jetais le bâton dans l'une des poubelles trouvée sur notre chemin. Nous arrêtant, je glissais mes mains sur ma taille pour qu'il puisse se positionner en face de moi. « Attends bouge pas tu as un petit morceau de pomme … juste là » Sentant son doigt sur mes lèvres, je relevais le regard vers le sien sans le lâcher. Il y avait une sorte d'attirance qui régnait en moi. Le coeur battant la chamade, je tentais de chasser ces idées qui me traversait l'esprit. L'embrasser ne ferait pas de moi une bonne personne, surtout avec la peur qui traversait mon corps. J'avais déjà assez souffert, alors je ne pourrais pas prendre une autre fois ce même sentiment. « Merci. » Soufflais-je pour ne pas gâcher le moment présent. Lorsque Gabriel rapprochait son visage du mien, j'eus l'instinct de relever la tête doucement en le laissant faire mais ce dernier décidait au dernier moment de contourner le vif du sujet. « Oh regarde une grande roue ! … ça te dirait qu’on monte ensemble ? » Ouvrant un peu la bouche, j'allais sortir un truc mais je me retenais. J'avais la peur des hauteurs. Avalant difficilement ma salive, je me mordillais la lèvre sans lâcher la grande roue du regard. Je me disais qu'avec Gabriel, cette peur disparaîtrait sans doute. « Je.. Je veux bien. » Dis-je pour le suivre jusqu'à la destination choisie. Tandis que nous faisions tous les deux la file, je ne cessais de me ronger les ongles, signe de nervosité.   

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